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Pour tous les correcteurs,
lecteurs-correcteurs et rédacteurs-réviseurs

Les correcteurs et correctrices se sont organisés en syndicat dès 1881 et ont rejoint la CGT en 1895. Aujourdhui réunis en section de métier dans le Syndicat général du Livre et de la communication écrite CGT, nous avons pour vocation de fédérer et défendre tous les correcteurs, quils travaillent dans la presse, lédition ou la publicité, sous un statut salarié (TAD, pigistes) ou de microentrepreneur.

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La casse de l’Assurance chômage votée il y a quelques mois va désormais se faire sentir pour les millions de demandeurs d’emploi et travailleurs précaires. Les nouvelles règles issues de cette « réforme » s’appliquent depuis le 1er novembre et elles vont durement frapper les chômeurs, en particulier les femmes et les plus précaires.

Notre métier, gangrené par la précarité, qu’il s’exerce dans la presse ou dans l’édition, ne va pas y échapper. Nombre de correcteurs, contraints d’alterner périodes d’activité et de chômage (car rémunérés à la pige ou payés à la tâche dans le cadre du statut de travailleur à domicile), vont voir leur situation sociale se dégrader. Pour eux, voilà ce qui va changer, si, faute de mobilisation, le gouvernement maintient sa réforme :

– LES CONDITIONS D’ACCÈS. Désormais, il faut avoir travaillé pendant 6 mois sur 24, au lieu de 4 sur 28, pour pouvoir prétendre à une prestation. Ce durcissement va pénaliser en priorité ceux qui sont déjà les plus précaires, notamment ceux qui, comme nombre de correcteurs (travailleurs à domicile de l’édition ou pigistes de presse), cumulent leur allocation chômage avec une activité réduite. 

– LE RECHARGEMENT DES DROITS. La possibilité de prolonger le versement de son allocation en fonction des périodes retravaillées est, elle aussi, largement durcie. Alors qu’il suffisait d’un mois d’activité pour recharger ses droits, les nouvelles conditions imposent six mois travaillés !

– LE MONTANT DE L’ALLOCATION CHÔMAGE. À partir d’avril 2020, la formule de calcul pour déterminer les montants versés va être modifiée. L’indemnisation sera calculée à partir du revenu moyen mensuel, et non plus en se basant sur les seuls jours travaillés. Les mois travaillés incomplets feront chuter le revenu référentiel et, donc, le montant de l’allocation. Un changement qui touchera prioritairement les travailleurs précaires en emploi discontinu, comme nombre de correcteurs.

Paris, le 1er novembre 2019

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