Déjà, l’an passé, le journal de référence pour les professionnels de la librairie, des bibliothèques et de l’édition – édité par le groupe Électre, filiale de l’organisation patronale Cercle de la librairie – avait supprimé le poste de correcteur, entraînant une forte mobilisation des salariés, historique dans le titre.

Une fois de plus, la direction d’un titre de presse prend prétexte de la transition numérique pour détruire des postes, au mépris des salariés et de la qualité du support. Car comment conserver la qualité du magazine en mettant à la porte la moitié de celles et ceux qui le fabriquent ? Un choix qui scandalise et qui n’augure rien de bon pour l’avenir du titre : comment espérer garder des abonnés en leur proposant une offre à la qualité dégradée ?

Cette nouvelle décision, que nous condamnons fermement, est un très mauvais signe envoyé à l’ensemble de la profession. Le SGLCE-CGT tient à exprimer son soutien aux salariés de Livres Hebdo dans cette période qui s’annonce difficile et se tient à leur entière disposition s’ils font le choix de la mobilisation.

Paris, le 7 janvier 2020