Des correcteurs et des maquettistes jamais payés, ou dans des délais scandaleusement longs… C’est les dessous de la fabrication de la revue Quinzaines, dirigée par Patricia De Pas.
La revue Quinzaines, qui a pris le relais de La Quinzaine littéraire en 2019, est une publication bien connue des amateurs de littérature. On pourrait la dire « prestigieuse » si sa fabrication n’était pas entachée des mauvaises pratiques de sa directrice, Patricia DE PAS.
En effet, ces derniers mois, notre organisation syndicale a été sollicitée à plusieurs reprises par des correcteurs et des maquettistes ayant travaillé sur des numéros de Quinzaines pour des problèmes rencontrés dans le paiement de leur travail. Car il semblerait que ce soit désormais une méthode bien installée : Madame DE PAS rechigne à payer celles et ceux qui travaillent pour elle. Si certain·es doivent attendre leur règlement pendant plus de neuf mois et autant de relances, d’autres ne sont carrément pas payé·es ! Les témoignages sont nombreux.
Ces pratiques d’un autre âge, qui s’ajoutent à un détournement du statut d’autoentrepreneur pour déguiser des relations de travail qui devraient relever du salariat (la maquette comme la révision sont des métiers du journalisme, et la loi Cressard de 1978 impose le salariat), doivent cesser !
Avant de rendre publiques ces méthodes de voyou, notre organisation syndicale a tenté de joindre à plusieurs reprises Madame DE PAS, en vain. À la malhonnêteté s’ajoute le mépris.
Le Syndicat général du Livre et de la communication écrite CGT exige de Quinzaines que les factures en souffrance soient réglées sans plus tarder.
En attendant, il appelle les lecteurs et lectrices à faire remonter leur indignation quant à ces pratiques à la direction, et conseille fortement aux correcteurs, correctrices et maquettistes de refuser de travailler pour Madame DE PAS sans obtenir des garanties sur le paiement de leur travail.
Paris, le 19 novembre 2024
Contact presse : Guillaume Goutte – 01 43 31 53 51.
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