Les Correcteurs CGT collectent les dictionnaires et les mettent à disposition des confrères et consœurs qui travaillent à domicile et doivent assumer eux-mêmes les coûts liés au renouvellement régulier de cet outil de travail. Explications.
Les correctrices et correcteurs travaillent aujourd'hui largement à domicile, avec des statuts précaires et des revenus souvent assez faibles.
Toutes les entreprises ne jouent pas le jeu de ce que devrait impliquer un travail à domicile, notamment en matière d'amortissement des coûts liés aux outils de travail. Parmi ces outils, les dictionnaires… Ils coûtent cher et sont à renouveler assez régulièrement.
Aussi le syndicat a-t-il décidé de mettre en place une coopérative syndicale de dictionnaires.
Le principe ?
Celles et ceux qui travaillent sur site et/ou dont les employeurs fournissent régulièrement des dictionnaires donnent au syndicat les dictionnaires (au besoin, en demandant à l'entreprise) qui, remplacés par des éditions plus récentes, sont amenés à végéter dans un placard.
Le syndicat tiendra une liste des exemplaires qui lui sont ainsi remis et les correcteurs précaires, adhérents du syndicat, dans le besoin pourront, en fonction des stocks disponibles, aller le retirer au syndicat (94, boulevard Auguste-Blanqui, 75013 Paris). Pour celles et ceux n'habitant pas à Paris, nous étudierons la possibilité d'envois (volumineux) par la Poste.
Pour l'instant, donc, la première chose à faire, c'est de récolter les dictionnaires ! Camarades de presse, nous sommes sûrs que les cassetins regorgent de Larousse ou de Petit Robert de 2017, 2018, 2019, 2020… Nous comptons sur vous pour les faire parvenir au syndicat !
À vos dicos !
Dans la presse, l'édition ou la com, salarié ou auto-entrepreneur, à domicile ou sur site, ne restez pas isolé, syndiquez-vous !
Le formulaire d'adhésion
Les correcteurs syndiqués peuvent déposer leur CV sur le site, régulièrement consulté par des employeurs.
Formulaire