Adhésion

Pour tous les correcteurs,
lecteurs-correcteurs et rédacteurs-réviseurs

Les correcteurs et correctrices se sont organisés en syndicat dès 1881 et ont rejoint la CGT en 1895. Aujourdhui réunis en section de métier dans le Syndicat général du Livre et de la communication écrite CGT, nous avons pour vocation de fédérer et défendre tous les correcteurs, quils travaillent dans la presse, lédition ou la publicité, sous un statut salarié (TAD, pigistes) ou de microentrepreneur.

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Courrier du service correction de « L’Équipe » adressé aux actionnaires et dirigeants du groupe Amaury.

Aux actionnaires et aux dirigeants

Vous tentez d’imposer par la force et la non-négociation un Xe nouveau plan social en quelques années, que nous, correcteurs, refusons fermement, pour toutes les raisons suivantes.

À L’Équipe, la correction est passée en quelques années de plusieurs cassetins (1 pour France Foot, 1 pour le Mag, 1 pour le quotidien, et un demi-poste pour Vélo) à un cassetin commun, un « pool correction », passant d’une vingtaine de correcteurs, remplacés en cas de maladie et de vacances, à 10, puis 7, puis dans le plan à venir nous serions 5, et débrouillez-vous.

L’idée était de rationaliser la ressource, pour parler DRH. En presse quotidienne, l’essentiel du travail, en correction comme dans les autres métiers, tombe en fin de service, c’est pas de chance mais c’est comme ça, sauf à écrire sur le match avant qu’il soit terminé…

Donc le correcteur en pool devait commencer par écluser les magazines, puis passer au quotidien, et ce 7 jours sur 7. Être efficace 8 heures de rang dans un métier qui demande tant de concentration...

Car le correcteur travaille avec sa tête, ses années d’expérience, l’amour des textes et de son métier de détective de l’ombre, les millions de signes qu’il a tamisés, et pour le moment, à part nous faire rire, ProLexis ne peut qu’aider à décoquiller.

Quand Madame Amaury, actionnaire qui a encore reçu en famille en cette triste année 2020 11 millions d’euros, déclarait il y a quelque temps que, quand elle écrivait une lettre, elle ne demandait pas à sa secrétaire de la corriger, elle démontrait en une phrase le mépris qu’elle porte aux professionnels qui fabriquent ses journaux, nuitamment et tous les jours de la semaine, et sa profonde méconnaissance des métiers de la presse, en confondant écrits publiés et correspondance privée…

Écrire et fabriquer de beaux journaux, c’est notre passion à tous, alors nous pouvons entendre pragmatisme et bonne marche économique, mais nous ne supportons pas le mépris, voire la haine que notre « coût » suscite.

Revoir la façon de fonctionner de nos publications ? Bien sûr, mais avec une perspective bâtie, un projet porteur, pas des économies de bouts de chandelles qui nous affaiblissent de plus en plus, se traduisent par la lassitude et le burn-out, et pour finir la mort (programmée ?) du support papier, navire amiral pourtant de la marque.

Depuis des années les correcteurs, et tous ceux qui connaissent l’importance du métier, qui savent que le fond ne va pas sans la forme, demandent que les textes web nous soient confiés ; certains articles, qui sont édités dans le journal puis sur le site L’Équipe sont d’ailleurs corrigés. La plupart des sites en ligne des quotidiens papier et les pure players importants (Mediapart entre autres) sont corrigés, car les lecteurs demandent des textes de qualité, sur tous les supports, et l’éditeur qui compte en vivre doit veiller à leur bonne mise en forme, par tous les métiers qui y participent.

Nous vous accueillons les soirs et les week-ends, quand les journaux naissent…

Le service correction

 

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