Pour tous les correcteurs,
lecteurs-correcteurs et rédacteurs-réviseurs
Les correcteurs et correctrices se sont organisés en syndicat dès 1881 et ont rejoint la CGT en 1895. Aujourd’hui réunis en section de métier dans le Syndicat général du Livre et de la communication écrite CGT, nous avons pour vocation de fédérer et défendre tous les correcteurs, qu’ils travaillent dans la presse, l’édition ou la publicité, sous un statut salarié (TAD, pigistes) ou de microentrepreneur.
Si le métier de correcteur vous intéresse, voici la marche à suivre pour vous former.
Afin de commencer à se faire une idée des métiers de la correction, il est possible de consulter notre site. On peut également, afin de connaître l'environnement de la profession, consulter les travaux de l'Observatoire des métiers de la presse. Cette cartographie des métiers de la presse n’indique rien directement sur le métier de correcteur ou de rédacteur-réviseur, mais la description de l'environnement permet de resituer dans l'ensemble les tâches de la fabrication. Pour le secteur de l’édition, l'Asfored permet de se faire un début d’idée.
Nous conseillons avant tout de réaliser un bilan de compétences avec une entreprise travaillant habituellement avec les métiers de l’écrit. C’est à partir de ce travail qu’on décide d'évoluer dans le secteur et de se former professionnellement. Le bilan permet de construire un projet professionnel et de choisir une formation.
Il y a plusieurs formations pour devenir correcteur.
– La plus complète est celle de Formacom. L'école a fermé, mais le Greta CDMA a repris le diplôme et la formation de lecteur-correcteur.
– L’Asfored propose une formation « basique », un module parmi d’autres. Tél. 01.45.88.39.81 (Paris 13e)
– CFD-EMI : formations courtes avec possibilité d’étudier par correspondance. Tél. 01.53.24.68.68
Avant de vous lancer, et si l'édition est le secteur qui vous intéresse, nous attirons votre attention sur le fait que les correcteurs se battent depuis des années pour que la convention collective de l'édition soit respectée par les employeurs en matière de statut : le correcteur doit être salarié, et non pas auto-entrepreneur (statut qui plaît aux employeurs – plus de cotisations sociales, plus de Code du travail, possibilité de faire jouer la concurrence, etc. – mais coûte aux travailleurs – pas droit au chômage, pas de droit du travail, pas de salaire minimum, etc.). Exercer en free-lance, c'est participer de la précarité dans laquelle s'exerce notre métier aujourd'hui.
Dans la presse, l'édition ou la com, salarié ou auto-entrepreneur, à domicile ou sur site, ne restez pas isolé, syndiquez-vous !
Le formulaire d'adhésion
Les correcteurs syndiqués peuvent déposer leur CV sur le site, régulièrement consulté par des employeurs.
Formulaire