[Communiqué du syndicat] La décision de ne plus recourir au service de correction-révision à « Livres Hebdo » et de réduire significativement les effectifs du secrétariat de rédaction, à des fins de réduction de « coûts », présente un risque pour la qualité globale du magazine.
Alors que l’équipe des journalistes est soumise à un rythme et à une quantité de travail de plus en plus incontrôlés, la correction-révision veille non seulement aux fautes d’orthographe, à la grammaire et à la syntaxe, mais vérifie également la cohérence et la bonne tenue des informations publiées. Elle constitue comme une vigie ultime pour la qualité des textes. L’éliminer, c’est compter sur la tolérance des lecteurs aux fautes et aux inexactitudes. Dans le contexte actuel, c’est s’aligner sur ce qui se pratique sur les réseaux sociaux et se priver du professionnalisme qui, justement, fait la différence dans la diffusion de l’information.
Dans une presse périodique en difficulté, il est indispensable de maintenir un haut niveau de qualité. La décision de la direction d’Electre va à rebours de ce qui est aujourd’hui nécessaire ; non seulement, il est contre-productif de ne plus relire les textes destinés au papier, mais il devrait être envisagé au contraire de développer la relecture des textes destinés au Web dont la part ne cesse de croître. C’est avec, et non sans, la correction-révision que le magazine, dans ses différentes déclinaisons, conservera et développera sa pertinence et son avance sur les titres et sites non professionnels.
La délégation syndicale CGT d’Electre soutient la rédaction et ses représentants dans leur action pour que soit maintenu le service de correction-révision.
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