Une correctrice a contacté ce matin le syndicat pour dénoncer les pratiques d'un employeur. Récit en quelques lignes et captures d'écran d'une petite indélicatesse de plus dans le monde merveilleux de la correction.
Il y a quelques jours, la correctrice qui nous a contactés est tombée sur cette annonce, sur Indeed, et a contacté l'employeur pour lui faire part de son intérêt. Corriger pour Shanti Travel, donc.
En guise de première réponse, Shanti Travel lui envoie ce message, en anglais, lui demandant avant toute chose de… liker et follower l'entreprise sur les réseaux sociaux… Déjà, ça fait rêver.
Plus tard, elle reçoit un nouveau mail, en français. Shanti Travel lui apprend qu'elle devra oublier le salariat ; ici, la règle, c'est le Freelance (#ubérisation). Pourtant, l'annonce publiée sur Indeed parlait bien… d'intérim. Mais ce n'est pas la seule surprise !
Car l'employeur lui demande aussi de lui renvoyer, en guise de test de sélection, une réécriture… d'un programme entier ! Et pas un test de quelques lignes que l'on destine ensuite à la poubelle ; non, une page entière au contenu publié en ligne… Du boulot gratis, en somme…
Nous pensions que ces pratiques consistant à demander un travail complet étaient depuis longtemps révolues, même si elles ont fait les beaux jours de nombre de maisons d'édition. Les employeurs ne finiront jamais de nous surprendre…
Dans la presse, l'édition ou la com, salarié ou auto-entrepreneur, à domicile ou sur site, ne restez pas isolé, syndiquez-vous !
Le formulaire d'adhésion
Les correcteurs syndiqués peuvent déposer leur CV sur le site, régulièrement consulté par des employeurs.
Formulaire